1. ORIGINE DU PROJET – Méthode de travail -

Au mois de mars 1998 a été lancée une démarche de projet d’Établissement. Des propositions d’actions se sont exprimées plus particulièrement au cours de la matinée consacrée au Colloque National. Il est apparu une volonté de réflexion et le désir de fédérer les multiples actions entreprises dans l’Établissement depuis de nombreuses années.

Différents thèmes ont été proposés et mis en forme au cours de deux réunions de travail le 28 avril 1998 puis le 18 mai 1998 – 40 participants environ -.

L’objectif est de favoriser l’intégration de l’ensemble des élèves entrant en 6^ème.

Plusieurs intervenants soulignent l’intérêt de prévoir la mise en place d’un dispositif pour aider les élèves de seconde en difficulté scolaire ou d’intégration.

Créer les conditions qui permettent aux élèves d’acquérir une plus grande autonomie, un esprit critique et, en leur apprenant à s’exprimer, les amener à fournir un travail productif, leur faire comprendre "qu’il peut y avoir du plaisir à travailler".

Le thème est une priorité. Il correspond à une demande forte des élèves.

Un travail important est déjà accompli au collège et au lycée par les différents personnels. Il conviendra d’impliquer davantage les élèves.

Deux groupes (collège-lycée) devront travailler sur l’état des lieux pour éviter d’aboutir à une simple juxtaposition d’actions.

Il est prévu un seul projet pour l’ensemble de la Cité Scolaire : les deux établissements étant fortement imbriqués.

A l’existence d’une volonté de réflexion manifestée au cours de l’année précédente dans l’Établissement s’ajoutent des sollicitations fortes de l’Académie de Paris qui affiche ses priorités :

• prise en compte de la diversité des élèves et des élèves en difficulté,

• valorisation de l’enseignement technologique et professionnel,

• amélioration de la Vie Scolaire.

1. Mettre en place les actions programmées l’année précédente et qui peuvent déjà l’être.

• les classes de sixième sont hétérogènes et équilibrées à partir d’un travail conduit en collaboration avec les institutrices de CM2 (renforcement de la liaison école/collège),

• accueil des élèves et de leurs parents (déjà organisé à la rentrée 1997), une demi-journée de présentation et d’information sur le collège et ses objectifs,

• une salle pour chaque classe de sixième, hormis pour les cours spécialisés.

• Sous la responsabilité des C.P.E. organisation d’une formation des délégués élèves seconde – troisième en faisant appel à l’AROEVEN et ses formateurs.

La formation reconnue satisfaisante s’est déroulée les : 20 janvier, 17 février, 10 mars 1998.

Coût : 4 000,00 F (financement rectoral sur les crédits d’animation.)

2- Organiser des commissions de travail associant tous les partenaires et dont les thèmes seront fixés au préalable et validés en Conseil d’Administration.

Le Conseil d’Administration du 29 janvier 1998 a entériné la proposition de créer huit groupes de travail. Les réunions de travail se sont déroulées sur trois séances pour chaque groupe en février et mars 1999.

Relecture, mise à jour, évolution (les derniers règlements avaient été votés en 1993).

Emploi du temps, organisation de la journée, de la semaine, problème des cours du samedi matin.

Projet personnel, information, communication, envisager un rapprochement entre les partenaires scolaires et extra-scolaires.

Péri-scolaires, péri-éducatives, voyages, sensibilisation aux locaux (arts).

Repérage, accueil, moyens à mettre en œuvre, évaluation.

Information, éducation à la santé, aides, soutien psychologique.

Lieux d’implantation, matériels, buts, usages, libre-service.

Vie Scolaire, lieux d’accueil (collège et lycée), de travail (permanences, CDI), travaux de restructuration de l’ensemble de la Cité Scolaire.

Au total : 125 participants, certains ont participé à plusieurs groupes, soit un total de 200 personnes.

Les comptes rendus ont été faits par les rapporteurs devant les Conseils d’Administration des

7 avril et 3 mai1999. (cf.infra).

Le travail de mise en forme et de relecture finale du projet est repris à la rentrée 1999.

De nouveau les commissions se sont réunies le samedi 22 janvier 2000 pour faire part de leurs remarques en associant à cette dernière étude du projet les nouveaux membres de la communauté éducative.

I-3) Suivi et coordination

Développer la communication entre les familles et l’établissement en évitant le recours à des structures lourdes.

Le Projet d'Établissement s'inscrit dans le cadre d'une politique nationale et rectorale qui prévoit dans les textes :

Une évaluation de rentrée est organisée en Français – Mathématiques – Histoire Géographie et Langues 1 dans la première semaine de rentrée.

Les documents sont élaborés au niveau national. Cette évaluation permet avant tout aux enseignants de recueillir des informations sur les compétences et les savoir-faire de chaque élève. Il ne s'agit pas d'un simple bilan de fin de 3^ème, mais d'un constat fait en regard des objectifs de la classe de seconde générale qui vise à faciliter la mise en œuvre des modules et de l'aide individualisée, afin de répondre au mieux aux besoins des élèves dans leur diversité.

La mise en place d'Aides individualisées

Depuis la rentrée 1999 est ouverte une aide individualisée en Lettres et Mathématiques à raison d'une heure par semaine par groupe de 8 élèves.

L'organisation en groupe de besoin est établie en fonction notamment des résultats de l'évaluation d'entrée en seconde et complétée par un entretien individuel entre les élèves concernés et leurs professeurs. La constitution de ces groupes reste flexible ; elle est repensée au moins une fois par trimestre en fonction des besoins ponctuels ou de la progression de chaque élève.

1. Ce thème a été analysé dans plusieurs commissions.
2. Il s’agit d’un processus éducatif continu.
3. La problématique est double :

• au collège - "comment réaliser le meilleur parcours pour réussir dans la perspective du passage en seconde générale ou professionnelle"
• au lycée - "comment concilier compétences et désir de trouver sa voie vers une formation du supérieur".
• le lycée a une offre de formation limitée aux filières générales L – ES – S.

1. Ces données doivent être corrigées à la marge : nous ne connaissons pas le devenir en

1998 de 23 élèves – soit 7% répartis sur les 3 filières et en 1999 : 65 élèves soit 21%. Mais l’équilibre général ne s’en trouve pas modifié. Les élèves de terminale se dirigent plutôt vers les classes préparatoires et les filières universitaires scientifiques (53%). En juin 1998 ce sont les formations lettres – langues qui sont les moins demandées auxquelles il faut toutefois ajouter les 6,5% et 2,9 % d’élèves qui se sont inscrits en CPGE. Lettres. Ces tableaux montrent bien quelles sont les dominantes des projets des élèves. Le suivi sur plusieurs années permettra d’en dégager la permanence ou le contraire !

 

2. Le suivi des élèves à la rentrée 1999 est nettement plus fiable. Nous connaissons à 100%

le choix des élèves de Terminales ES et S et à 97% celui des L. Naturellement cela ne préjuge pas de leur réussite ou de leur échec dans la filière choisie. On peut envisager de conduire cette étude pour les années à venir.

L'élève doit être convaincu que "l'école sert à quelque chose" pour pouvoir établir son projet personnel : il lui faut donc "donner du sens à l'école".

La mise en place de structure d’aide afin de permettre aux élèves d'affiner leur projet et éviter les phénomènes de déscolarisation.

Le lycée organise depuis l’année 1998-1999 une quinzaine de l’orientation au cours du second trimestre. Cette année, elle a eu lieu du 26 février au 11 mars 2000 organisée conjointement par la Direction, le service d’orientation et le C.P.E. – lycée – Terminale. Plusieurs temps forts sont prévus :

. Le C.P.E de Terminale a organisé le samedi 26 février une table ronde avec des élèves actuellement en poursuite d’études dans le supérieur.

. Une matinée "Porte Ouverte classes préparatoires" le samedi 26 février avec la participation des professeurs de classes préparatoires.

. Participation des classes de 4^ème à "l'Aventure des Métiers" à la Défense.

. Les Conseillers d’Orientation mettent en place des séances à partir d’une enquête conduite auprès des élèves.

Dans cette démarche d’information, de suivi et d’aide, la politique de la Cité Scolaire a toujours été de donner à chaque élève la possibilité de développer au mieux ses capacités soit dans le cadre des formations proposées par le lycée – offre restreinte à des séries générales – soit dans des formations technologiques assurées par d’autres établissements.

Les règlements intérieurs ont été refondus dans leur entier par les commissions Ia – Ib puis retravaillés par les Conseils d’Administration dans la perspective d’une plus grande information réciproque. Il a été décidé de rétablir les félicitations et les encouragements.

• les règlements intérieurs sont annexés au projet.

Le lycée s’honore d’être un lieu chargé d’histoire et dont le cadre fait partie du patrimoine (cf. introduction historique).

1. Il conviendrait d’en proposer la mise en valeur par des travaux de réfection en

particulier des frises du hall qui se dégradent. Interventions en direction du Ministère de la

Culture et de la Direction des Affaires Scolaires du Département de Paris, faut-il demander

l'inscription à l’inventaire ?

2. Le développement des technologies nouvelles. Les obstacles sont essentiellement

d’ordre technique. L’établissement souhaite mettre en place des réseaux performants (Intranet pédagogique connecté à Internet) ainsi qu’un câblage vidéo relié à une station de réception satellite. Des demandes en ce sens ont été déposées auprès des collectivités locales compétentes, Département et Région.

Ces dernières années un effort particulier du Ministère, de la Région et du Département a porté sur la dotation de la Cité Scolaire en ordinateurs de type PC. Il convient donc de poursuivre cet effort et des moyens importants ont été demandés en ce domaine, en particulier sur les périphériques spécialisés (exao) et les logiciels.

L’établissement souhaite également poursuivre sa politique d’équipement des salles de classes en ensemble TV/vidéo.

Actuellement l’établissement regroupe ses équipements informatiques en 4 pôles :

• Les salles de technologies côté collège,

• Les salles 214 et 215 côté lycée,

• Les laboratoires de S.V.T. et Physique-Chimie,

• CDI où l’accès à Internet est ouvert aux élèves du lycée.

Des travaux de réfection du clos et du couvert, de la chaufferie sont entrepris depuis plusieurs années. A l’exception de la rénovation de quelques locaux communs (service de restauration, salle Louise Fontaine) peu de travaux de mises aux normes pédagogiques ont été réalisés depuis la construction de l’établissement. Les installations électriques ne permettent pas des branchements nouveaux sans, au préalable, une sérieuse révision.

Apprendre aux élèves à vivre ensemble et à vivre dans la cité sont des missions fondamentales de l'école. A une époque où le collège, notamment, scolarise des enfants peu pré-socialisés, maîtrisant mal les codes de la culture scolaire, voire en rupture avec cette culture, cette mission prend tout son sens. Il faut recréer de la cohésion sociale pour pouvoir instruire. La capacité d'un établissement à se construire comme unité de socialisation suppose un projet fort, porté par une équipe soudée et investie.

IV-1) Apprentissage du civisme.

La création d'un comité d'éducation à la santé et à la citoyenneté est une priorité pour assurer le suivi des actions - Ouverture prévue à la rentrée 2000.

- Développement des voyages qui doivent s’inscrire dans le cadre pédagogique de la classe. - Découverte de l’autre.

Conclusion – Travailler les plans de formation.

Ce document projet constitue un point de départ.

Nous nous sommes attachés d’abord à mettre en place une dynamique de projet impliquant l’ensemble de la communauté éducative. La description de notre démarche le montre : l’implication des personnels, des parents, des élèves aux côtés de l’équipe de direction a été importante. Il faudra travailler encore pour associer mieux certains personnels, en particulier les personnels administratifs, ouvriers et de service.

Il importe de faire vivre cette dynamique : le présent document doit être considéré comme évolutif. Il est le reflet d’un premier état de la réflexion et s’attache à recenser les actions existantes, à dégager les axes d’une politique et à ouvrir des perspectives sur l’avenir.

Il reste évidemment beaucoup à faire :

• prévoir une instance assurant le pilotage et le suivi, associant les différents partenaires.

• un dispositif d'évaluation-régulation de l'ensemble.

• décrire plus précisément les actions envisagées pour chaque axe du projet avec pour chacun un échéancier et un dispositif (simple) d’évaluation.

• élaborer un plan de formation des personnels intégrant les demandes individuelles de formation déjà nombreuses, mais surtout mettant l’accent sur des formations d’établissement, destinées à accompagner les équipes engagées dans des actions et correspondant aux axes du projet.

On peut citer parmi les priorités à programmer : les technologies nouvelles, la gestion pédagogique de l’hétérogénéité, le rôle du professeur principal.

On privilégiera les projets de formation dits d'établissement. Trois sont en cours d'études :

• Utilisation des multimédias en langues vivantes.
• Initiation à Internet.
• Formation à l'accueil des élèves maîtrisant mal la langue française.

Votants : 37

Pour : 37

Abstention : 00

voté à l'unanimité.

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